Dans la vie, il y a ceux qui connaissent Gwen Stefani en mode Hollaback Girl et toutes ces choses sympathiques qui nous mettent la banane direct dès qu’on les écoute, et puis il y a les autres, ceux qui la connaissent réellement, qui la suivent depuis ses débuts et savent vous retransmettre l’intégralité de son épopée musicale sur le bout des doigts depuis plus de 20 ans. Si vous êtes de la première catégorie, comme moi avant de me plonger un peu plus dans les archives de miss Stefani, on vous a préparé un petit cours de rattrapage de type rétrospective rapide !
Gwen Stefani c’est à la base le groupe No Doubt au début des années 90, sur la West Coast américaine. Gwen et ses trois comparses sortent un premier album éponyme en 1992 : le style du groupe est déjà très orienté ska-punk et à mille lieues de ce qu’a pu ensuite proposer Gwen 15 ans plus tard. Ache et Trapped in a box représentent parfaitement l’atmosphère de cet album : des rythmes empruntés au reggae, des contre-temps mélodiques qui viennent trancher avec la voix unique de Gwen. On découvre également des cuivres et de la contrebasse dans Trapped in a box auxquels vient s’ajouter un effet synthé typique des années 90.
Un an plus tard sort The Beacon Street Collection, un deuxième album plus soigné mais dans la même veine que le premier.
Total Hate 95 vaut le détour : l’alternance rythmique est particulièrement bien gérée avec des passages rock-punk et d’autres beaucoup plus orientés reggae, accompagnés toujours de différents cuivres. Le tout est sublimé par la performance vocale de Gwen alliée à celle du chanteur Bradley Nowell.
L’avènement vient en 1995 avec l’arrivée du très bon Tragic Kingdom.
On sent déjà une évolution plus nette, on navigue ici entre les styles ska-punk, pop et rock avec des sons beaucoup plus orchestraux. Certaines chansons sont clairement marquées par un style pop-rock voire rock alternatif : Hey you, Different People ou encore Sixteen, qui contrastent avec les albums précédents. On y découvre aussi les fameux Don’t Speak et Just A Girl, plus connus du grand public.
Deux titres emblématiques sortent du lot :
– The Climb : la voix puissante de Gwen dans les aigus, dans les graves, avec un côté mélancolique bien dosé. Des choeurs, du piano, des cuivres et même parfois un petit côté Queen #FreddieMercury
– Sunday morning : une mélodie rock avec une basse inspirée du reggae, un air entêtant, tenace, où l’on voit se dessiner tout le talent vocal de Gwen.
S’ensuit alors un quatrième album en 2000 avec Return of Saturn suivi en 2001 de Rock Steady, puis une période solo de Gwen que l’on connaît mieux : son premier album solo sort en 2004, Love. Angel. Music. Baby.. Très pop, il porte les influences de la musique des années 1980 et montre clairement l’envie de Gwen d’évoluer vers un autre style. Son deuxième album The Sweet Escape sorti en 2006 inclut les quelques perles musicales que l’on connaît.
No Doubt s’est finalement reformé en 2012 avec Gwen et l’équipe presque au complet du début des années 2000 : pour le meilleur ou pour le pire ? Ces dernières années, la chanteuse est devenue une femme d’affaire accomplie. Elle s’est tournée vers la télévision, la mode et le maquillage en plus de la musique. En 2003, elle a lancé sa ligne de vêtements et accessoires L.A.M.B., dont le nom correspond aux initiales de son premier album solo. Par la suite, elle a aussi lancé une autre ligne vestimentaire d’inspiration japonaise appelée Harajuku Lovers, destinée aux enfants.
Allez, on vous en met un petit dernier pour la fin !
–
Vous aussi, vous aimez Gwen pour son vibrato mezzo-soprano et sa technique qui traverse les genres musicaux ?
Une chanson favorite parmi son catalogue, connue ou moins connue, avec ou sans No Doubt ?
N’hésitez pas à nous partager vos coups de cœur 🙂