Sous les notes crépitantes d’un vinyle, c’est un fond d’écran rythmé par des mélodies estivales qui se profile pour le mois de juin !
Et d’ailleurs, vous avez des concerts ou des festivals à nous recommander pour cet été ?
♥
Pour télécharger les fichiers, il vous suffit de cliquer sur les liens ci-dessous. N’hésitez pas à nous envoyer vos retours et vos photos de mise en situation avec vos fonds d’écran !
Il n’est pas trop tard pour découvrir les fonds d’écran des mois précédents. Pssst, ça sent bon l’été par ici : retrouvez le fond d’écran de mai et ses fruits graphiques !
Au début des années 90, la Grande-Bretagne commence à suivre les traces de sa grande soeur américaine sur le terrain du hip-hop et du rap game. Depuis, ce sont une myriade de genres et sous-genres musicaux qui se sont faits une place outre-manche : trip-hop, grime, UK garage et 2-step, autant de styles que l’on vous propose de découvrir aujourd’hui dans notre article !
Voici donc une petite liste non exhaustive de titres classés par genre, pour une découverte tout en douceur :
Soul, R’n’B & Hip-hop alternatif
Hawk House est un de ces groupes de hip-hop alternatif dont les beats sont soignés, le groove smooth, les paroles sophistiquées : tout ce qu’on aime.
Les personnalités féminines se font malheureusement trop rares de ce côté de la planète musicale, alors comment ne pas évoquer l’immense Ms. Dynamite, une des pionnières du R’n’B en Angleterre au début des années 2000, ainsi que la talentueuse M.I.A.
https://www.youtube.com/watch?v=FxkRuJz0yrw
Aujourd’hui, on peut également trouver des artistes très prometteurs comme Fliptrix, Jam Baxter, Jehst, Akala ou encore IAMDDB qui, chacun à leur manière, contribuent à faire progresser et évoluer le genre outre-manche.
Trip-hop
Le trip-hop, c’est un mélange de styles difficile à décrire, un genre hybride issu à la fois du hip-hop et de la musique électronique, entre autres. Quand on pense trip-hop on pense naturellement à Massive Attack, les précurseurs, à Morcheeba, mais on peut aussi se tourner vers Archive, tout aussi classique et efficace :
Rap & Grime
Quand on veut se plonger dans du British rap plus classique voire du grime, un genre musical dérivé typiquement anglais et rythmiquement plus rapide, on se détend en premier lieu avec Skepta, rappeur mais avant tout influenceur et activiste comme il aime se décrire, mais également avec Stormzy ou encore TinieTempah.
On citera aussi Kozzie (du grime classique et efficace) ou encore Buggsy (reggae et grime mélangés) pour parfaire sa connaissance de ce genre unique.
Et puis, pour découvrir des artistes plus « engagés », on pourra aller voir du côté de Devlin ou K Koke qui rappent avec une grande justesse sur des problématiques sociétales et des réalités profondément ancrées à l’ombre des tours de La City.
UK Garage & 2-step
On finira sur une ouverture rafraîchissante vers des genres hybrides plutôt axés musique électronique mais avec tout de même une « base » hip-hop : le UK garage, le 2-step, la bass music pour ne citer qu’eux. DJ EZ est passé maître en la matière et il est aujourd’hui le meilleur élément pour commencer à vous initier !
https://www.youtube.com/watch?v=pd1rF5U5Zuo
Bonnes fêtes de fin d’année à tous, on se retrouve à la rentrée 2018 pour toujours plus de découvertes musicales !
–
Envie d’un petit thé à la bergamote accompagné d’un bon vinyle hip-hop façon Queen Elizabeth dans son living room ?
Si ces sons vous évoquent d’autres artistes britanniques que vous appréciez aussi, partagez vos découvertes avec nous !
Ca y est, nous sommes déjà en septembre, il faut dire que le temps passe tellement tellement vite. En rentrant de vacances, on s’est dit qu’on allait prendre de bonnes résolutions (comme pour une nouvelle année) pour reprendre le rythme mais en essayant de faire des petites choses en plus qui peuvent nous rendre heureux, plus zen ou encore plus créatifs.
1- Continuer le yoga
Nous avons commencé un peu par hasard… Julien avait déjà essayé, son travail proposait des cours une fois par semaine dans leurs locaux et il y a une grande « mode » du yoga depuis quelques années. Pourquoi on s’est lancés ? Il y a un studio de yoga dans notre rue, quasiment en face de chez nous, donc pas d’excuses ! On a commencé à prendre des cours une fois par semaine depuis le mois de mai et les effets (positifs) se font ressentir au quotidien. Je sais que je suis une grande stressée, pour tout et n’importe quoi – je travaille dessus hi hi ! – et le yoga m’aide beaucoup à relativiser à travers des exercices de médiation et de respiration en plus de développer la souplesse et d’être une activité physique – oui oui m’sieur dame.
L’objectif : continuer les cours au moins une fois par semaine !
2- Broder
J’ai appris à broder il y a quelques mois lors d’un workshop organisé par Make My Lemonade. Ça faisait quelques temps que je voyais des créations brodées sur Instagram et j’avais envie de faire quelque chose de créatif et manuel donc je me suis dit « pourquoi ne pas se lancer ! ». Les débuts ont été un peu laborieux mais j’ai eu un réel coup de cœur pour la broderie pendant cet atelier et j’en ai suivi un autre au Seize Paris cette fois avec Julien, eh oui les hommes aussi peuvent broder ! Un bouquin, un tambour et quelques fils plus tard, j’ai acheté quelques tee-shirts pour m’entraîner pendant les vacances et j’espère bien continuer.
L’objectif : devenir une pro du fil et de l’aiguille pour mettre mon projet secret à exécution – suspens !
3- Lire plus
Oui, c’est un fait, tout le monde aimerait lire plus – enfin, à part ceux qui sont allergiques à la lecture, pas de jugement. Cet été nous a permis et/ou donner envie de nous replonger dans un bouquin, sans doute parce que l’on a plus de temps quand on est en vacances. Mais c’est vrai que ça fait du bien, de déconnecter de nos écrans, de l’interactivité constante sur nos téléphones ou nos réseaux sociaux et prendre du temps pour découvrir une nouvelle histoire, des conseils dans un livre de psychologie ou encore une bande-dessinée, de s’évader pendant quelques minutes ou quelques heures.
L’objectif : toujours un bouquin en cours – on espère tenir le rythme
4- Faire de la musique
La musique, c’est la bonne résolution de Julien (et j’espère qu’il trouvera le temps de se lancer car je suis persuadée qu’il fera de belles choses), j’ai un peu trop mis mon grain de sel dans cet article, alors je lui laisse le mic :
J’ai toujours été un grand fan de musique électronique, de la deep house à l’IDM en passant par la bass music anglaise, et ça fait maintenant un petit moment que j’ai envie de passer à l’étape suivante qui consisterait à produire mes propres sons. J’ai déjà une version un peu ancienne du logiciel Ableton qu’il faut que je remette au goût du jour, et je compte aussi faire l’acquisition d’un premier clavier synthétiseur et pourquoi pas d’une bonne boîte à rythmes Roland, pour démarrer sur des bases solides.
L’objectif : acheter – ou demander au Père Noël – du matériel pour commencer à créer
5- Explorer
On aime toujours autant découvrir de nouveaux lieux et tester de nouvelles adresses et ça ne risque pas de changer cette année ! Mais on aimerait essayer de faire plus de week-ends en dehors de Paris, explorer de jolies villes au bord de la mer ou à la campagne, pourquoi pas des capitales européennes, pour s’évader un peu. Et surtout, le gros projet serait de faire un roadtrip cette année : la Scandinavie, la Floride, l’Italie, l’Irlande… On est encore indécis sur la destination, des suggestions ?
L’objectif : louer une voiture et s’échapper de la folie de Paris de temps en temps
Dans la vie, il y a ceux qui connaissent Gwen Stefani en mode Hollaback Girl et toutes ces choses sympathiques qui nous mettent la banane direct dès qu’on les écoute, et puis il y a les autres, ceux qui la connaissent réellement, qui la suivent depuis ses débuts et savent vous retransmettre l’intégralité de son épopée musicale sur le bout des doigts depuis plus de 20 ans. Si vous êtes de la première catégorie, comme moi avant de me plonger un peu plus dans les archives de miss Stefani, on vous a préparé un petit cours de rattrapage de type rétrospective rapide !
Gwen Stefani c’est à la base le groupe No Doubt au début des années 90, sur la West Coast américaine. Gwen et ses trois comparses sortent un premier album éponyme en 1992 : le style du groupe est déjà très orienté ska-punk et à mille lieues de ce qu’a pu ensuite proposer Gwen 15 ans plus tard. Ache et Trapped in a box représentent parfaitement l’atmosphère de cet album : des rythmes empruntés au reggae, des contre-temps mélodiques qui viennent trancher avec la voix unique de Gwen. On découvre également des cuivres et de la contrebasse dans Trapped in a box auxquels vient s’ajouter un effet synthé typique des années 90.
Un an plus tard sort The Beacon Street Collection, un deuxième album plus soigné mais dans la même veine que le premier.
Total Hate 95 vaut le détour : l’alternance rythmique est particulièrement bien gérée avec des passages rock-punk et d’autres beaucoup plus orientés reggae, accompagnés toujours de différents cuivres. Le tout est sublimé par la performance vocale de Gwen alliée à celle du chanteur Bradley Nowell.
L’avènement vient en 1995 avec l’arrivée du très bon Tragic Kingdom.
On sent déjà une évolution plus nette, on navigue ici entre les styles ska-punk, pop et rock avec des sons beaucoup plus orchestraux. Certaines chansons sont clairement marquées par un style pop-rock voire rock alternatif : Hey you, Different People ou encore Sixteen, qui contrastent avec les albums précédents. On y découvre aussi les fameux Don’t Speak et Just A Girl, plus connus du grand public.
Deux titres emblématiques sortent du lot :
– The Climb : la voix puissante de Gwen dans les aigus, dans les graves, avec un côté mélancolique bien dosé. Des choeurs, du piano, des cuivres et même parfois un petit côté Queen #FreddieMercury
– Sunday morning : une mélodie rock avec une basse inspirée du reggae, un air entêtant, tenace, où l’on voit se dessiner tout le talent vocal de Gwen.
S’ensuit alors un quatrième album en 2000 avec Return of Saturn suivi en 2001 de Rock Steady, puis une période solo de Gwen que l’on connaît mieux : son premier album solo sort en 2004, Love. Angel. Music. Baby.. Très pop, il porte les influences de la musique des années 1980 et montre clairement l’envie de Gwen d’évoluer vers un autre style. Son deuxième album The Sweet Escape sorti en 2006 inclut les quelques perles musicales que l’on connaît.
No Doubt s’est finalement reformé en 2012 avec Gwen et l’équipe presque au complet du début des années 2000 : pour le meilleur ou pour le pire ? Ces dernières années, la chanteuse est devenue une femme d’affaire accomplie. Elle s’est tournée vers la télévision, la mode et le maquillage en plus de la musique. En 2003, elle a lancé sa ligne de vêtements et accessoires L.A.M.B., dont le nom correspond aux initiales de son premier album solo. Par la suite, elle a aussi lancé une autre ligne vestimentaire d’inspiration japonaise appelée Harajuku Lovers, destinée aux enfants.
Allez, on vous en met un petit dernier pour la fin !
–
Vous aussi, vous aimez Gwen pour son vibrato mezzo-soprano et sa technique qui traverse les genres musicaux ?
Une chanson favorite parmi son catalogue, connue ou moins connue, avec ou sans No Doubt ?
N’hésitez pas à nous partager vos coups de cœur 🙂
Crédits photo :
Gwen Stefani – ‘This Is What The Truth Feels Like’ (2016)
Que l’on soit clair : quand on vous parle de Norvège, vous ne pensez pas instantanément ‘hip-hop’ et j’ai envie de dire c’est normal – pour l’instant !Car c’est là que se terre Ivan Ave, un petit bijou de MC prometteur qui opère depuis déjà quelques années maintenant sur une scène locale qui se démarque de plus en plus à l’international. Une singularité qui fait d’ailleurs écho à la montée en puissance du disco norvégien ces dernières années, résumée par Nova dans cette très bonne chronique.
Ancien collectionneur de vinyles et danseur de breakdance, reconverti en DJ et rappeur aujourd’hui, Ivan Ave puise dans toute sa culture musicale jazzy et R&B des 80’s pour nous livrer un rap introspectif de première qualité. Ivan évoque des sujets personnels, parfois même politiques et engagés. Son flow fluide et détendu s’accorde parfaitement aux productions musicales enivrantes qui l’accompagnent : il a notamment collaboré avec les beatmakers Illa J, FloFilz et MNDSGN (producteur mystique en provenance de L.A. que je recommande vivement), et plus récemment avec Kiefer et le talentueux québécois Kaytranada qui ont co-produit son titre ‘Also’, rien que ça.
Rien de mieux qu’une écoute de 5 titres emblématiques pour se faire une idée :
Si vous avez aimé, on recommande également son dernier album Helping Hands édité chez Jakarta Records, ainsi que le très bon Fruitful produit par Fredfades, un autre talentueux beatmaker norvégien.
–
Vous connaissez d’autres perles musicales du même style ? Norvégien ou non, le bon hip-hop, classique, old school, n’a pas de frontières. N’hésitez pas à partager vos découvertes avec nous !
Crédits photo :
Extrait de ‘Also’ – Ivan Ave (2017)
L’hantologie, mais qu’est ce que c’est me direz-vous ? Et bien tout simplement le nom d’un mouvement culturel et artistique. Apparu dans les années 2000, on le retrouve dans différents domaines : musique, cinéma, photo… L’hantologie regroupe des œuvres construites à partir d’une trace, matérielle ou immatérielle, en provenance du passé.
L’hantologie résiduelle, qui nous intéresse plus particulièrement ici, regroupe les compositions musicales mélangeant la matière première du passé avec des sons enregistrés dans le présent.
Le groupe Boards of Canada (aussi appelé BoC), que j’affectionne particulièrement, est aujourd’hui considéré comme l’un des précurseurs du genre.
Le plus intéressant dans l’écoute d’un titre de BoC réside justement dans cette alliance fascinante entre sonorités « passées », parfois très discrètes (le grésillement d’un vieil appareil), parfois présentes tout au long de la mélodie (le rire répété d’un enfant au loin), et une composition électronique unique, nourrissant chez l’auditeur un sentiment de nostalgie d’une époque révolue, souvent inexpliqué. Résultat des courses, vous obtenez des mélodies puissantes, chargées en émotions, certaines plutôt enjouées, d’autres assez mélancoliques – il y en a pour tous les goûts !
Cette poésie indescriptible, marque de fabrique du groupe, a d’ailleurs su évoluer au fil du temps et des albums, de la fin des années 1990 avec les premiers morceaux emblématiques à l’année 2013 et « Tomorrow’s Harvest », dernier album en date de BoC.
On peut également citer d’autres artistes qui suivent ce courant musical, par exemple Burial, Oneohtrix Point Never, Demdike Stare, Mordant Music et Belbury Poly, entre autres.
Et pour mieux apprécier le genre, une petite sélection de 5 sons représentatifs de Boards of Canada :
Est-ce que l’écoute d’un de ces morceaux – ou d’autres du même genre – réveille en vous des souvenirs profondément enfouis, une émotion particulière ? Faites-nous part de ce que vous ressentez !
